Programme d'alimentation scolaire à Mombin-Crochu

Programme de cantine scolaire à l’école Notre Dame de la Délivrance de Mombin-Crochu
2015-2021

Localisation

Mombin-Crochu en zone rurale, dans le Nord-Est d'Haïti

Partenaire

Le GADRUoupe d’Appui au Développement RUral) avec qui nous avions créé l’atelier de transformation du manioc (cassaverie) de Lamardelle.

Cible

La cantine scolaire du plus grand établissement scolaire du petit bourg de Mombin-Crochu, qui accueille (pour l'année 2016-2017) 1148 enfants de la maternelle à la fin du primaire.

Contexte du projet

Les habitants de la petite communauté rurale de Mombin-Crochu sont majoritairement des paysans dont le revenu journalier est inférieur au seuil de pauvreté et qui ont eux-même du mal à fournir un repas pour leurs enfants et à payer les frais de scolarisation. Le collège primaire de Notre-Dame de la Délivrance, la plus grande école primaire de Mombin-Crochu, n’est pas une école d’état. De ce fait, elle ne bénéficie que de manière irrégulière du programme gouvernemental d'approvisionnement des cantines scolaires en produits de base (riz, pois, huile et sel). En 2015, l'école avait carrément été exclue du programme. En 2016 elle était à nouveau "officiellement" intégrée au programme, mais n'a reçu qu'une livraison pour 2 semaines de repas au début janvier. Face à cette situation, l'école seule n'est plus en mesure d'assurer l'alimentation des élèves. La distribution de repas à l'école est pourtant un incitant fort à envoyer les enfants à l'école régulièrement dès leur plus jeune âge, et augmente les chances de réussite des enfants dans leur scolarité.

Cette situation est aussi la conséquence de la dépendance alimentaire qui frappe même les communautés paysannes : les produits importés présents sur le marché haïtien créent une telle concurrence pour les petits paysans locaux qu’ils ont beaucoup de mal à vendre leur propre production, les maintenant dans un état de grande pauvreté. C’est pourquoi il était pour nous essentiel de trouver une solution qui soit basée sur le développement de l’économie locale. Notre projet vise à mettre en place des mécanismes d’approvisionnement de la cantines scolaire à base de produits locaux. Les objectifs sont multiples : favoriser la fréquentation scolaire pour les élèves dès leur plus jeune âge, améliorer la qualité de leur scolarité, mais aussi soulager les difficultés économiques des familles pauvres.

C’est dans cet esprit que notre partenaire haïtien, le GADRU (Groupement d'Appui au Développement Rural), nous a proposé de soutenir l’établissement d’une collaboration entre la cantine scolaire, des ateliers locaux de transformation de produits agricoles (cassaverie, …) et les paysans producteurs des environs. Ainsi, la cantine achète des produits (cassaves, beurre d’arachide, confitures, ...) aux petits ateliers locaux qui de leur côté achètent leurs matières premières (manioc, fruits, arachides, ...) aux paysans des environs, dont les enfants sont nourris à la cantine.

L’impact du projet est ainsi maximisé par la création d’un cercle vertueux qui nourrit les enfants de Mombin-Crochu sans faire appel à l’achat d’aliments importés, mais plutôt en renforçant économiquement leurs familles qui cessent d'être seulement productrices de matières premières. En transformant elles-mêmes ces matières premières, les familles des enfants peuvent leur donner une importante valeur ajoutée et générer de nouveaux revenus, tout en ayant la fierté de nourrir elles-mêmes leurs enfants avec le produit de leur travail. Grâce à une capacité financière accrue, tous les acteurs iront à moyen ou long terme vers l’autonomie.

Mise en place des ateliers ruraux

Appui​ à la production et la transformation des produits agricoles locaux (manioc, arachide, fruits)

Ce volet du programme d'aide a permis la transformation de l'ancienne cassaverie de Mombin-Crochu, réhabilitée par le GADRU, afin d'augmenter la palette des moyens de transformation de produits alimentaires locaux. Ainsi, outre les cassaves produites à partir du manioc, de nouveaux ateliers permettent à présent la production d'une gamme de produits complémentaires qui sont utilisés dans le programme d'alimentation scolaire (confitures et gelées, beurre d'arachide ou "mamba", arachides caramélisées ou "carapinya", poudre de maïs grillé ou "chanmchanm").

A cette fin, plusieurs actions ont été menées à bien

Réhabilitation des bâtiments

Le site de Dèkalvè où se situe la cassaverie comprenait un ancien un dépôt et un silo de stockage de denrées agricoles qui dataient des années 1990, tous deux à l'abandon mais encore en bon état. Ces bâtiments ont été réhabilités afin de pouvoir accueillir des équipements pour la transformation centralisée des différents produits agricoles complémentaires.

Les travaux de réhabilitation comprenaient :

  • Nettoyage total du dépôt et du silo agricole

  • Crépissage et peinture des murs du dépôt et de la cassaverie

  • Remplacement des anciennes portes en bois par des portes plus solides

  • Installation de buffets pour le stockage de confitures et de beurre d'arachide

Achat et installation d’équipements pour la transformation des produits agricoles complémentaires

L'achat et l'installation des machines appropriées s'est faite en collaboration avec deux Organisations Communautaires de Base (OCB), partenaires de GADRU depuis plus de dix ans dans la maîtrise des techniques de transformation des produits agricoles. Les travaux comprenaient :

  • Achat et installation d’un moulin motorisé pour produire le beurre d’arachide et moudre le maïs grillé pour obtenir le «chanmchanm»

  • Achat de "chaudières" (casseroles) appropriées pour torréfier les arachide et cuire les confitures

  • Achat d’autres ustensiles de cuisine et d’emballages appropriés

Les ateliers de transformation sont opérationnels depuis novembre 2015. Les matières premières (fruits, maïs, arachides) sont achetées aux paysans locaux, augmentant les perspectives de débouchés pour leurs cultures.

Formation et accompagnement des transformateurs/-trices

La rentabilité de toute filière passe par l’amélioration de sa gestion. Certains problèmes techniques, économiques et commerciaux dans la transformation des produits agricoles à travers le pays sont déjà biens connus du GADRU, qui a développé des programmes de formation des différents acteurs afin d'assurer la qualité, la présentation et la normalisation des produits. C'est notamment déjà le cas pour les acteurs de la filière de transformation du manioc (cassaverie) à Mombin-Crochu.

ESV-Haïti soutient la mise en place d'un programme de formation similaire pour les personnes qui exercent les différents métiers de transformation de fruits et autres produits agricoles au sein des ateliers, en majorité des femmes puisque la fabrication des différents produits (confiture, beurre d'arachide, carapina, poudre de mais, jus de fruits...) est typiquement une activité féminine en Haïti. Ce sont aussi des parents d'élèves qui bénéficient des petits déjeuners produits par les ateliers. L'objectif est de les aider à développer une activité commerciale génératrice de revenus au-delà de l'approvisionnement de la cantine, et ainsi renforcer le cercle vertueux visé par le projet : augmentation des revenus des familles, qui pourront ainsi à terme assurer financièrement les frais scolaires de leurs enfants y compris le financement des repas à l'école.

Le programme de formation vise notamment à:

  • Former les membres des organisations communautaires partenaires à la maitrise d’une bonne pratique de fabrication et d’hygiène

  • Accompagner le processus organisationnel des transformateurs/-trices pour la gestion des ressources du projet

  • Permettre aux transformateurs/-trices de contrôler la qualité des produits suivant un guide de conformité

Les résultats visés par ce volet du programme sont les suivants:

  • Deux organisations communautaires partenaires de GADRU sont formées et expérimentées dans la transformation des fruits et d’autres produits agricoles (arachides, maïs…) et prennent en charge leurs activités d’économie sociale

  • La création de nouveaux débouchés renforce l'intérêt de la culture du manioc, d’arachide et des fruits pour les paysans locaux

  • Les différents acteurs de ces filières voient leurs capacités de négociation et de décision considérablement renforcées et arrivent à générer de revenus supplémentaires

L'amélioration de la performance des ateliers doit permettre à terme de générer, au-delà des besoins de la cantine scolaire, suffisamment de produits de qualité commercialisables pour couvrir les frais de fonctionnement de chaque filière et générer des bénéfices pour les acteurs de la filière qui atteindront ainsi progressivement l'autonomie. Les activités mises en place seront suivies économiquement, notamment à travers les indicateurs suivants :

  • les statistiques de produits traités mensuellement

  • les inventaires de matériel et de stock

  • les livres de comptes exacts et tenus à jour

Les échanges avec les travailleurs lors de notre visite à Mombin-Crochu en février 2016 ont montré que les ateliers étaient capables de produire dans les délais les commandes pour la cantine scolaire (500 rations) et même de produire des surplus commercialisés par ailleurs (en particulier pour les confitures et les cassaves). Les travailleurs et travailleuses des ateliers continuaient à apprendre, avec la pratique, à améliorer leurs techniques. En février 2016, nous avions par exemple observé comment ils procèdaient encore par essais successifs pour trouver le bon rythme d'alimentation du moulin& durant la fabrication du chanmchanm. L'encadrement de l'équipe de GADRU restait utile pour accompagner les transformateurs et transformatrices dans leur progression vers une pratique de qualité professionnelle.

Pour l'année scolaire 2016-2017, les ateliers ont plus que doublé le volume des livraisons à la cantine (1200 rations) afin d'approvisionner chaque semaine l'entièreté des élèves de l'école Notre-Dame de la Délivrance. Ce rythme a pu être maintenu tout le long de l'année, preuve qu'une meilleure maîtrise du processus de fabrication était atteinte. Durant le premier semestre de 2017, les agents de GADRU ont travaillé avec les associations afin de préparer le matériel nécessaire (photos, explications, ...) à la création de guides de conformités qu'ils pourront utiliser pour le contrôle de la fabrication et de la qualité de leurs produits. Ces guides seront imprimés sous formes d'affiches et de dépliants.

De janvier à mai 2017, la coordinatrice de GADRU a effectué plusieurs visites à Mombin-Crochu afin d'établir un diagnostic des capacités organisationnelles des associations AFAEM, EKS et ADEDRAM. Ce diagnostic ayant pour but de connaitre les faiblesses des organisations afin de les aider à se renforcer, a été organisé en créole et en plusieurs séquences. Sur base des informations rassemblées, la coordinatrice a élaboré un plan de renforcement qui a été présenté aux associations et qui démarrera en 2018. L'objectif de ce plan est d'accompagner les organisations ADEDRAM, EKS et AFAEM vers une plus grande maitrise organisationnelle et vers des mécanismes de fonctionnement plus efficaces et plus démocratiques, à partir des faiblesses identifiées lors du diagnostic. La méthodologie vise à développer les connaissances théoriques et pratiques des organisations, de façon à mieux intégrer leur activité dans le contexte agro écologique et économique local et à augmenter leurs capacités d'analyse pour une meilleure adaptation aux changements. Les formations sont organisées à Mombin-Crochu en séances thématiques successives (3 à 4 par thème).

Un des axes de travail consiste à accompagner les associations dans leur réflexion sur la valorisation des cultures et la promotion des produits locaux. Les représentats des associations ont exprimé le souhait de connaître d’autres expériences afin de s'en inspirer. Un échange avec une association de femmes du Sud d'Haïti a dès lors été organisée en novembre pour leur permettre de découvrir d'autres pratiques de transformation des produits agricoles.

Livraison d’une ration alimentaire quotidienne aux 1500 élèves du collège primaire Notre Dame de la Délivrance

La cantine de l'école du collège primaire Notre Dame de la Délivrance de la commune de Mombin-Crochu est approvisionnée de façon à offrir quotidiennement à tous les élèves (1148 pour l'année 2106-2017 jusqu’à 1500 pour l’année 2020-2021) un petit-déjeuner à base de produits locaux, distribué à l'école. Le programme d'aide d'ESV-Haïti finance l'achat de ces produits auprès des ateliers associés au projet, à un prix juste, tout au long de l'année scolaire.

Durant la première année scolaire du programme (2015-2016), le projet prévoyait que les nouveaux ateliers livreraient assez de ration pour la moitié des élèves de l'école. Dans un esprit de solidarité, la direction de l’école avait choisi d’appliquer un système d’alternance : une moitié des enfants recevait un petit-déjeuner pendant une semaine, l’autre moitié en recevait un la semaine suivante, et ainsi de suite.

Suite au succès des petits déjeuners à l'école et des ateliers dont le fonctionnement c'est progressivement amélioré durant leur première année de fonctionnement, la quantité livrée a été augmentée dès l'année suivante afin que tous les élèves reçoivent un petit déjeuner chaque jour à l'école, ainsi que les professeurs.

La composition des petits déjeuners varie selon les jours de la semaine, avec en alternance :

Le lundi matin, le petit déjeuner est constitué de cassaves (galettes de manioc) tartinées de mamba (beurre d’arachides). Cette combinaison typiquement haïtienne et très appréciée des enfants est aussi très riche d'un point de vue nutritionnel. La préparation des tartines se fait le matin même dans les locaux de l'école, par les mères de famille employées à la cantine de l'école.

Le mamba est épais et difficile à étaler, ce qui fait que la préparation des tartines prend du temps (près d’une heure). Lorsque les tartines sont prêtes et que la tournée des classes démarre, les cours ont donc déjà commencé. Le jeudi les cassaves douces sont servies "nature": pas besoin de les tartiner, on peut directement les distribuer. Le vendredi les cassaves sont tartinées de confiture ou de gelée, beaucoup plus faciles à étaler que le mamba. Du coup les tartines sont prêtes assez vite et la distribution peut commencer tôt aussi. Les cassaves tartinées sont mises dans de grandes bassines qui servent à les transporter dans les classes pour la distribution.

La distribution du petit-déjeuner fournit un répit réjouissant aux élèves qui mangent avec un plaisir visible. Le professeur reçoit aussi une ration et mange avec les élèves, puis la leçon reprend.

Le chanmchanm et le carapinya sont livrés par les ateliers déjà conditionnés en petits pots individuels qui peuvent être directement distribués aux enfants.

Les portions de chanmchanm (poudre de maïs grillé enrichie d'arachides, sucre, sel et cannelle) sont distribuées le mardi. C'est délicieux et ça donne plein d'énergie, on voit que les enfants s'en régalent. Les portions sont livrées toutes prêtes à l’école dans de petits pots en plastique munis d’un couvercle qui sert parfois de cuiller. D’autres mangent avec les doigts ou directement au pot, se faisant au passage une belle moustache! Une fois que les enfants ont terminé, les pots sont récupérés afin d’être nettoyés et réutilisés.

Pour plus de détails sur les aliments qui composent les petits déjeuners, visitez les liens suivants :

Formation des enseignants à la pédagogie active à Mombin Crochu

Programme de formation des enseignants des écoles de Mombin Crochu 2017-2019

Suite aux échanges avec la direction de l'école Notre-Dame de la Délivrance à Mombin-Crochu (bénéficiaire de notre programme "cantine scolaire" depuis 2015), ESV-Haïti a décidé d'aider cette école pour la formation de ses enseignants. Dans la lignée des valeurs d'ESV (ESV = "Eduquer Sans Violence"), nous avons engagé la fondation haïtienne Tipa Tipa de réforme éducative, qui promeut des méthodes de pédagogie active et non-violente. Si de telles méthodes d'enseignement sont bien répandues en Europe, elles sont encore relativement neuves dans le paysage de l'éducation en Haïti. De plus malgré les récentes directives du ministère de l'éducation interdisant de frapper les enfants, la violence aux élèves, tant physique (punitions corporelles) que morale (humiliations) est encore monnaie courante.

La Fondation TipaTipa aspire à changer et à améliorer l’école pour les enfants de 0 à 12 ans et leurs familles. Les formations dispensées par Tipa Tipa introduisent des méthodes d’enseignement individualisé et centré sur l’enfant dès la petite enfance, en insistant sur la compréhension plutôt que le par coeur. Tipa TIpa encourage l’implication des familles et de la communauté dans la vie de l’école. L'approche prônée par Tipa Tipa bannit l'usage de la violence et offre aux enseignants des méthodes alternatives de gestion de leur classe. Elle enseigne l’initiative, le travail en groupe, l’apprentissage par le jeu et le développement de l’esprit critique et de la créativité.

ESV-Haïti et Tipa-Tipa avaient déjà collaboré pour la formation des professeurs à Lamardelle, avec un succès très apprécié. Notre objectif initial était de mettre en place un premier cycle de formations pour les vacances d'été en 2017. Cependant, afin de pouvoir ouvrir la formation aux enseignants des autres écoles avoisinantes et d'offrir un programme sur-mesure aux participants, il est apparu préférable de l'organiser durant le premier semestre de l'année scolaire 2017-2018.

Plus d'infos sur Tipa-Tipa ici : http://www.fondationtipatipa.org

Un bilan pour cibler le programme de formation des enseignants

La mission de Tipa Tipa a débuté par une première visite de repérage afin d'établir un bilan des besoins pour chaque école et de mieux cibler le programme de formation au premier trimestre de l'année 2017-2018.

La direction de l'école Notre-Dame de la Délivrance et le curé de la paroisse dont elle dépend ont accueilli les formateurs durant la première semaine d'octobre 2017 pour cette première visite qui leur a permis d'observer le déroulement des classes et d'échanger avec les professeurs de 4 écoles de la zone (soit 56 enseignants en tout) sur leurs besoins et leurs attentes. Les infrastructures des écoles, leur organisation générale, le matériel didactique et les méthodes pédagogiques ont également été évalués lors de cette visite afin de préparer au mieux la première session de formation qui a eu lieu quelques semaines plus tard.

Organisation des sessions de formation

Une première semaine de formation des professeurs s'est tenue à Mombin-Crochu durant le congé de Toussaint en 2017 et a été vivement appréciée par tous les participants. L'ouverture de la formation financée par ESV-Haïti à 4 établissements scolaires de la zone a permis de faire bénéficier un plus grand nombre d'écoles de la venue des formateurs jusqu'à Mombin-Crochu. C'était aussi l'occasion pour les enseignants d'échanger avec leurs collègues leurs expériences et leurs points de vue.

Une nouvelle mission d'observation par une équipe de Tipa Tipa a été organisée en février 2018 pour évaluer l'adoption des pratiques enseignées lors de la première session de formation. Plusieurs professeurs ont commencé à adapter leur approche, la configuration de leur classe (bancs en "U"), etc. Malgré le très vif intérêt manifesté par les professeurs suite à la première session de formation, il reste cependant pas mal de marge de progression.

Une nouvelle semaine de formation des professeurs a été organisée juste avant la rentrée scolaire de septembre 2018. C'était l'occasion de rafraîchir les mémoires sur les notions vues précédemment avant la reprise des cours. Cette session a permis de constater l'adoption de pratiques de discipline positive telles que: nouvelle manière de réclamer le silence et solliciter l’attention des élèves ; carte de sortie pour la gestion des déplacements des enfants, présence des règlements dans les salles de classe. Des disparités importantes de niveau des professeurs dans des matières telles que le Français ou la réflexion logique restent cependant problématiques, ainsi que des points plus structurels d'organisation et d'effectif des classes. Sur base des points d'amélioration identifiés, une suite du programme de formation est en préparation.

Le matériel pédagogique qui avait été listé par Tipa Tipa afin que le enseignants puissent mettre en pratique au quotidien les notions apprises lors de la première session de formation a également été livré aux écoles par l'ONG Cunina, également active à Mombin-Crochu.

Soutien d’une école rurale à Lamardelle

Ecole Enfant Jésus à Lamardelle
2010-2014

NOTRE PREMIERE MISSION EN HAITI A L’ECOLE DE LAMARDELLE

S’EST ACHEVEE AVEC SUCCES LE 31 DECEMBRE 2014

Voici ce que VOUS nous avez permis de réaliser de 2010 à 2014 :

Pédagogie

- Rénovation des méthodes pédagogiques et application de la réforme de l’enseignement

- Formation et suivi des professeurs au jour le jour.

- Stage socio-culturel pour les élèves

- Stage d’observation du directeur pédagogique dans les écoles Decroly et St-Vincent-de-Paul, avec hébergement du stagiaire (chez nous)

Matériel scolaire

- Fournitures scolaires

- Matériel ludique et pédagogique

- Equipement audiovisuel

- Instruments de musique, méthodes, partitions

- Achat de tous les manuels du programme officiel haïtien pour prêt aux élèves

- Bibliothèque/ludothèque : livres,jeux de société, formation d’une bibliothécaire-

Mobilier scolaire

- mobilier du réfectoire

- bureaux des professeurs

- chaises pliantes pour la bibliothèque

Infrastructures

- Pavage de la cour de récréation de l'école

- Circuit d’alimentation en énergie solaire pour les besoins prioritaires

- Carrelage de la bibliothèque

- Construction d'une palissade pour remplacer le mur d'enceinte détruit par le cyclone

Eau et cantine

- Unité de purification d’eau potable

- Mixer professionnel pour la cuisine

- Couverture des besoins en riz et pois de la cantine pour toute l’année 2015.

Cassaverie

Mise en place d'une petite fabrique de galettes de manioc opérée et gérée par des mères d’élèves.

Santé

- Surveillance médicale scolaire

- Don de matériel (toises, tableaux optométriques, audiomètres, ECG, unité d'ophtalmologie) et de médicaments prioritaires

Et aussi

- Secours d’urgence en argent et en nature suite au séisme et au cyclone Sandy

- Dons de machines à coudre et achat des uniformes à l’atelier de couture des mères d’élèves

Et bien entendu, la participation aux frais de fonctionnement de l’école

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